23 décembre 2009
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Il y a
comme
un vide
immense
entre
la terre
troublée
et la main
souillée
Il y a
comme
un vide
immense
entre
les traces
et les pas
qui s 'éloignent
Il y a
comme
un vide
immense
entre
les mots
du dedans
et ceux
qui passent
la bouche
il y a
dans ce vide
immense
un lieu
infini
de naissances
un lieu
infini
de vie
un lieu
infini
de fouilles
23 décembre 2009
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22 décembre 2009
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Je me suis mis
à marcher
dans la plus pure
des improvisations
avec le plus total
abandon
vers le fleuve
et sa boue
vers le fleuve
et son eau
j'ai traversé
les chemins
les fossés
les vignes
le bois
et j'ai tout touché
tout senti
tout écouté
tout vu
la boue
la terre
les feuilles
les troncs
les ronces
l'herbe
l'eau
et même le vent
et cette géographie
m'a
peint,
22 décembre 2009
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21 décembre 2009
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Et je m'obstine
à descendre
à suivre mes sueurs
qui s'insinuent
dans les interstices
profitant
de la moindre brèche
de la moindre trouée
contaminant
chargées
de toutes les substances
que l'érosion
et le chaos extérieur
ont dilué
dans mes peurs
se mêlant
depuis toujours
par évaporation
et ruissellement
aux formes
qui me hantent
21 décembre 2009
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Et cette voix
qui au loin
me désigne,,,
est elle
l'écho
de mes gestes?
Et toujours
cette soif
de la boire
jamais
assouvie !
Avec
les nuages
comme lien...
20 décembre 2009
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je m'obstine
a descendre
a suivre
mes sueurs
qui dérivent
lentement
contournant
les obstacles
se dissolvant
dans les remous
pour atteindre
plus bas
mes crevasses
19 décembre 2009
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O.
TILK
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18 décembre 2009
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